5 conseils pour intégrer le jeu dans la formation

5 conseils pour intégrer le jeu dans la formation

Au sommaire de cette introduction du jeu dans la formation et l’apprentissage :

Le jeu tient une place de plus en plus importante au sein des pédagogies nouvelles dans la formation professionnelle. Depuis plusieurs années déjà nous parlons des Serious Games pour désigner l’apprentissage rendu ludique par des jeux conçus pour la pédagogie. Seulement, ces Serious Games, même s’ils peuvent s’avérer très bénéfiques, ne représentent en rien une recette miracle et peuvent se montrer très inefficaces s’ils sont mal amenés. Nous vous donnons ici nos 5 conseils pour intégrer le jeu dans vos séances de formation afin de rendre son utilisation pertinente et efficace.

Qu’est ce que le jeu pédagogique en formation ?

Afin de savoir comment amener le jeu en formation, revenons d’abord sur le concept du Serious Game. De nombreuses définitions existent, cependant nous prendrons comme référentiel celle proposée en 2005 par les deux créateurs de jeux vidéos, Michael et Chen :

Tout jeu dont la finalité première est autre que le simple divertissement.

D’après cette définition, un Serious Game s’applique potentiellement à une multiplicité de secteurs : éducation, publicité, santé, communication, politique, défense, humanitaire, religion, art… Ici, nous nous pencherons uniquement sur des jeux conçus pour le secteur de l’éducation.

Selon cette définition, un Serious Game peut être un jeu vidéo mais pas que, il s’applique à tous les supports. Si cette idée d’utiliser le jeu comme support pédagogique est restée plus ou moins populaire dans le temps, elle a connu, cependant, un net déclin à la fin des années 1990, avec la chute du courant des jeux dits « ludo-éducatifs » (Kellner, 2007). Dans la première moitié des années 2000, un nouveau courant à relancer ce concept, sous l’appellation Serious Game, en se recentrant cette fois quasi exclusivement sur les jeux vidéos (Djaouti, 2014).

Pourquoi intégrer du jeu en formation ?

Nous pouvons toutefois nous demander quel est notre intérêt à utiliser le Serious Game lors de séances de formation. Plusieurs auteurs se sont penchés sur l’intérêt de la ludification des apprentissages par le prisme des jeux vidéos, que ce soit pour des enfants ou dans un contexte de formation d’adultes. L’atout majeur dans l’usage du Serious Game est l’impact dans l’ensemble positif sur la motivation et l’investissement des apprenants. Les quelques articles et thèses sur l’utilisation de jeux sur une longue période montrent bien que le “Serious Game” en tant que tel représente un gain de motivation notable pour les étudiants (cf: Malone, 1981 ; Wastiau et al., 2009). Cette ludification permet aussi de mettre à disposition de l’apprenant une zone d’expérimentation protégée dans laquelle il est convié à exercer sa réflexion.

La majorité des jeux pédagogiques s’appuient sur un système d’apprentissage sur la base de tentatives et d’erreurs : le joueur bâtit mentalement une « hypothèse » avant de l’expérimenter dans le jeu, qu’il viendra valider ou non. L’apprenant doit ainsi affiner son hypothèse jusqu’à trouver la bonne solution. Ainsi, l’expression de “bon Serious Game” s’appliquerait à l’outil qui propose aux joueurs des informations qui vont venir l’aider à construire par lui-même une hypothèse juste (Sanchez, 2011). L’utilisation du Serious Game peut également permettre au formateur de prendre en compte les différences de vitesse d’apprentissage entre chaque étudiant d’un même groupe (Kafai, 1994). Chaque élève a ainsi la place pour progresser dans le jeu selon son propre rythme : si un apprenant a alors besoin de recommencer une séquence à plusieurs reprises avant de comprendre la solution, il pourra le faire sans avoir peur d’être jugé en mal par ses pairs. À l’inverse, un formé qui réussit dès le premier essai ne sera plus frustré d’avoir à attendre le reste du groupe. Enfin, certains jeux pédagogiques permettent de favoriser les interactions entre les apprenants, à l’image de certains jeux multi-joueurs facilitant la mise en place de Zones Proximales de Développement (Vygotsky, 1985). L’ensemble de ses avantages ont été soulevés dans *Serious Games pour l’éducation : Utiliser, créer, faire créer ?* (Djaouti, 2016).

Conseil 1 – Bien faire la part des choses entre jeu et formation

Notre premier conseil pour utiliser le jeu à bon escient est d’être très vigilant avec la frontière entre le jeu et les apprentissages. Si un jeu priorise trop le divertissement et sous-alimente la part d’apport pédagogique, alors le jeu va perdre de son sens et les objectifs ne seront pas atteints. Le cas inverse est possible aussi et bien plus fréquent. Il ne faut pas partir du postulat que le moindre apport ludique transforme un contenu pédagogique en jeu. Il faut que le Serious Game soit divertissant, impliquant, qu’il puisse développer l’envie de gagner et susciter l’intérêt de l’apprenant. En étant vigilant sur la limite entre la part de jeu et celle qui est pédagogique, on soulève l’intérêt du joueur tout en respectant le cahier des charges, c’est gagnant-gagnant.

Conseil 2 – Cerner les objectifs de ce que l’on cherche à transmettre pour trouver l’outil le plus pertinent.

Le jeu ne doit pas être utilisé simplement pour intégrer les pédagogies nouvelles à son programme. Il doit avoir un réel intérêt et être cohérent avec ce qui est apporté. L’équipe Drimify est spécialisée en gamification et peut vous aiguiller dans votre stratégie ainsi que dans la sélection de solutions adaptées.

Le choix du jeu n’est pas à négliger. Nous pouvons compter différents types de Serious Games : béhavioristes, constructivistes… (Egenfeldt-Nielsen, 2006).
Autrement, sur l’ensemble des Serious Games existants, la qualité peut s’avérer très variable selon les compétences et/ou les intentions pédagogiques de leurs développeurs. Cependant, comme tout autre outil pédagogique, il est compliqué d’apporter un jugement sur la qualité d’un Serious Game de manière absolue. Il faudrait, pour être pertinent, que ce travail de sélection soit effectué par chaque enseignant en fonction de ses étudiants, de ses objectifs pédagogiques, et de ses méthodes de travail. Un Serious Game répond à un besoin à un instant T et dans un concept précis. Ainsi, certains apports théoriques seront peut-être transmis avec plus d’efficacité au travers d’un cours magistral, tandis que d’autres connaissances auront au contraire davantage besoin d’un Serious Game pour permettre aux élèves de les comprendre. Seul le formateur est juge pour opérer ce genre de choix.

Conseil 3 – Réfléchir aux contraintes matérielles et logistiques

Il convient de réfléchir en amont aux contraintes logistiques qui peuvent représenter un frein à l’utilisation des Serious Games. En effet, cela représente un investissement et un coût : disponibilité d’ordinateurs ou d’appareils capables de faire tourner le jeu, autorisation de la direction de l’établissement pour l’achat éventuel de logiciel ou matériel… Anticiper ces contraintes évitera les mauvaises surprises.

Afin de simplifier l’adoption des formations en ligne, l’idéal est également de pouvoir proposer aux apprenants de réaliser leur apprentissage directement sur leur smartphone et à leur rythme. Les solutions Drimify sont conçues sur une approche “mobile first” (pour le mobile) et “responsive” (adaptable) également compatible avec les ordinateurs, tablettes, écrans tactiles et bornes interactives. Cela permet de faciliter l’usage et augmenter les taux d’engagement.

Conseil 4 – S’adapter aux différents profils et intelligences des joueurs

Comme n’importe quel outil de formation, le Serious Game nécessite de s’adapter à son public. Nous n’avons pas la même relation, ni aux jeux, ni aux apprentissages. Si certaines personnes peuvent maîtriser très rapidement des mécaniques de jeu complexe, ce n’est pas le cas de tout le monde. Aussi, nous vous conseillons de bien analyser votre groupe pour connaître à l’avance sa relation aux jeux. Si ce n’est pas possible, il est tout aussi bien de prévoir des mécaniques simples et accessibles à tous.

Conseil 5 – S’entourer de professionnels si l’on a encore jamais expérimenté la création de Serious Games

Enfin, notre dernier conseil et sans doute le plus important, le formateur est la clé de réussite d’un bon Serious Game. Celui-ci ne doit pas remplacer le formateur. La plupart des études, sur l’utilisation efficace d’un Serious Game, démontrent le rôle central du formateur dans la réussite de cette activité. Il s’agit par exemple de débriefer collectivement sur l’activité pour que les apprenants en ressortent un maximum d’acquis d’après des expérimentations menées par Habgood (2007).

Pour être davantage pertinent dans les jeux à proposer, l’idéal est de développer au maximum la profondeur de ses propres contenus et se faire accompagner par des professionnels de la gamification qui vont vous permettre de mieux vous projeter dans le concept de ludification. L’équipe Drimify en raison de son expertise et les différents projets traités au fil des années est en mesure de vous apporter cette valeur ajoutée et ainsi donner une nouvelle dimension à votre projet.

Conclusion sur les jeux pédagogiques

Ces cinq conseils devraient vous guider dans l’intégration de vos Serious Games en session de formation. Si intégrer les pédagogies nouvelles dans son programme n’est pas chose aisée lorsque l’on débute, bien accompagné et en s’y prenant de la bonne manière, cela devient plus simple d’obtenir des résultats probants !


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